• samedi, 23 novembre 2024
Le Laos… on aime ou on aime!

Le Laos… on aime ou on aime!

Après 2 mois à la parcourir du nord au sud et d’est en ouest, la Thaïlande c’est fini. Je mets le cap sur une autre destination : le Laos! Pour le situer géographiquement, le pays partage la frontière terrestre est de la Thaïlande.

Parti de Chiang Mai au Nord de la Thaïlande, je prends un bus qui m’emmène jusqu’à Chiang Khong encore plus au Nord. Le bus s’arrête quelques kilomètres avant le village où une horde de tuktuk nous attendent pour nous amener à la frontière Thaïlandaise / Laotienne. Il était anciennement possible de passer au Laos avec un bateau mais depuis peu de temps, un nouveau poste frontière a été ouvert juste avant la ville et il est uniquement accessible par bus. Je fais la connaissance d’un Anglais, un Slovaque, une Hollandaise, deux Autrichiens, un Chilien et une Argentine. Nous montons tous dans un tuktuk qui nous dépose premièrement à la frontière thaïlandaise où l’on fait tamponner nos passeports pour la sortie puis nous prenons un autre bus qui traverse le Friendship bridge reliant les deux pays séparés par le majestueux fleuve du Mékong! Là, on rempli les formulaires de demande de visa laotien, on donne une photo, 35$ pour ma part + 1$ car il est plus de 16h et 20min plus tard nous voilà avec un visa de 1 mois pour s’imprégner dans cette nouvelle culture. A savoir que les Suisses peuvent séjourner sur le territoire laotien gratuitement pendant 15 jours.

Une fois sur cette nouvelle terre, nous montons dans un nouveau tuktuk qui nous dépose à Hua Xay, la ville frontière où se trouvent quelques guesthouses. Mes premières impressions se basent surtout sur l’architecture car je n’ai pas encore eu de vrai contact avec la population. C’est très différent de la Thaïlande. On trouve de magnifiques bâtisses datant de la période coloniale française ainsi que de petites cabanes en bois. Cette ville n’a rien à offrir de particulier, c’est uniquement le point de départ des bateaux reliant la ville de Luang Prabang.

Le lendemain, tout le monde rembarque sur le slowboat alors que moi, je décide de ne pas suivre le flux touristique.

Le jour suivant, nous embarquons tous sur un slowboat. Le slowboat est un long bateau qui peut accueillir pas loin de 100 personnes et qui navigue très lentement.

slowboat 2

slowboat

Les sièges ne sont rien d’autres que de la récupération de vieux sièges d’autobus!

slowboat interieur

Le départ est fixé à 10h30 mais c’est finalement à 12h30 que nous mettrons les voiles… Deuxième impression sur ce pays : Ne JAMAIS être pressé. Après 5h30 de navigation sur le Mékong à travers de très beaux paysages, nous arrivons à Pakbeng, village étape pour prendre le deuxième bateau le jour suivant en direction de Luang Prabang.

mekong slowboat

Les quelques bâtiments qui constituent ce petit village sont uniquement des guesthouses et des restaurants pour les touristes en transit hormis les habitations des Laotiens bien entendu. Autant vous dire que durant la journée, il n’y a pas de quoi constituer une équipe de foot! Cependant, on y trouve tout de même des distributeurs d’argent.. le contraste avec l’arrière plan laisse à désirer mais merci qui? merci la mondialisation!

mondialisation

Le lendemain, tout le monde rembarque sur le slowboat alors que moi, je décide de ne pas suivre le flux touristique. J’ai envie de découvrir le Nord du pays et pour cela je souhaite me rendre dans le village de Nong Khiaw. Je me fais conduire par un mec en moto qui avait surabusé de l’alcool local le soir d’avant : le LAOLAO, un alcool de riz. Il me le disait lui-même sur la moto qu’il avait un peu du mal! – Oui merci j’avais aussi remarqué! J’arrive sans encombre à la « station de bus ». Par là entendez la « station du bus ». Et pas n’importe quel bus, un vrai tas de ferraille comme on en fait plus!

bus vip

grillades miam

Il a 15 « places ». Nous nous entasserons finalement à 25, moi avec le pommeau de vitesse entre les jambes!

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Ce trajet me permet d’avoir les premiers contacts avec les Laotiens qui sont des gens adorables!

gamin et moi

Le seul problème c’est que le bus ne va pas là où je veux. Je dois en prendre un second à Oudomxay, ville située à 5h de là. Ok j’ai le temps de toute façon. Le trajet est éprouvant pour tout le monde, la route est sinueuse et parsemée de nids de poules, ce qui nous vaudra tout de même deux crevaisons.

crevaison

Mais fort heureusement, un garage hi-tech se trouve juste en face! 🙂

garage auto

Ces deux arrêts permettent également aux quelques animaux qui font le trajet avec nous de souffler un peu 🙂

transport poule

Les paysages et les villages qu’on traverse sont jolis. A Oudomxay, je monte dans un minivan encore plus en morceaux qui doit m’amener à Pakmong où là je devrais être capable d’attraper un troisième bus pour Nong Khiaw. Mais ça c’est la théorie. Après 30 min de conduite sportive, nous sommes stoppés derrière une file de voitures déjà à l’arrêt. Ils n’ont pas trouvé de meilleur moment pour placer un tuyau sous la route. On sera arrêté durant 1h30. Autant dire que ma correspondance je l’oublie! Ce trajet-là est pire encore car on fait que bouffer de la poussière pendant 7h. Vers 19h30 on arrive enfin à Pakmong, une ville fantôme où passent tous les camions chinois qui construisent routes et barrages (j’en dirai un peu plus à ce propos plus loin). Il y a 3 guesthouses ici, je m’aventure dans la première et là c’est : NO WAY je reste pas ici!! C’est juste insalubre! Je me dirige vers la seconde qui certes coute le double mais au moins c’est plus ou moins clean…

camion

Le jour suivant je fais la connaissance de Caroline et Elodie, deux Françaises perdues dans cette ville, tout comme moi. Après quelques essais d’arnaques, on monte les 3 dans un minibus qui nous emmène enfin à la charmante ville de Nong Khiaw… OUF! Voilà, j’avais envie de vous raconter comment se déroulent les transports au Laos 🙂 Et on a pas fait des milliers de kilomètres, juste quelque chose comme 400km…

femme mandarine

Nong Khiaw!

Un village paisible qui s’étend sur les deux rives de la rivière Nam Ou. On s’installe dans des bungalows avec vue sur la rivière depuis les hamacs de notre terrasse! Oui, c’est un de ceux-là… dure la vie, je sais…

bungalows

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Je décide de louer un vélo pour aller me balader et visiter la région. Les sentiers serpentent à travers des petits villages super chouettes. Je pars à la recherche d’une grotte qu’il est possible de visiter.

Nong Khiaw

Je m’engage sur un sentier qui se transformera vite en rizières puis en méga jungletrek avec des escaliers creusés dans la terre!

vtt

pano rizieres montagnes

Autant dire que le VTT je le laisse et je continue à pied! Après avoir gagné quelques bons mètres de dénivelé, j’arrive à l’entrée de la fameuse grotte : Ha parce que tu crois vraiment que je vais entrer là-dedans?? L’entrée n’est pas plus grande que moi et descend très profond… Je suis pas claustrophobe mais là, seul, sans guide, sans le moindre habitant à proximité, je retourne… déçu mais j’ai pas envie de jouer à Indiana Jones! Le soir je fais la connaissance d’un couple de la Chaux-de-Fonds avec qui on ira souper.

Avec Caroline, nous sommes également montés à un point de vue qui offre un panorama magnifique à 360° sur la vallée. L’ascension était rude mais nous y sommes tout de même arrivés (petit clin d’oeil à Caro)! Par contre descendre dans la jungle en pleine nuit, ça s’était moins (plus?) drôle!

pano 360

Caro sommet

pano 2 360

Mais je me suis pas amusé à prendre 3 bus uniquement pour ça! Vous aurez le pourquoi du comment dans la deuxième partie de mon périple au Laos, tout prochainement!

A la proch!

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